De1953 à 1978 le Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Mahajanga n’était qu’un simple atelier de travaux pratiques, pour la spécialité Charpenterie de Marine. Il faisait partie intégrante du Lycée technique Professionnel (LTP) de Mahajanga, sous la tutelle du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.Entre 1978 et 1987 : la spécialité Charpenterie de Marine était mise de côté, par suite d’une décision politique du Ministère de tutelle.
A partir de 1988, la spécialité Charpenterie de Marine a été ré-ouverte et détachée du LTP de Mahajanga. Le centre de formation professionnel est alors devenu un établissement à part entière ; c'est-à-dire, indépendant dénommé TEFISO (TeknikasyFiofananaSosialista) ayant sa propre Direction ; mais, dépourvu de salles de classe. Ce problème perdure jusqu’à ce jour. Or, il est primordial de posséder des infrastructures valables et adéquates à l’enseignement.
En 1993 : le TEFISO est devenu « ATELIER SCOLAIRE II».
En 1995 : l’appellation de l’Atelier Scolaire devient Centre de Formation Professionnelle en CONSTRUCTION NAVALE en BOIS. Le centre a été créée dans le but de former les ouvriers professionnels en Construction Navale en bois capable de lire et modifier le plan de construction, réaliser les tracés de l’épure de construction en vrai grandeur, construire des coques de petites et moyennes embarcations en bois, exécuter les réparations ou entretenir des coques, déterminer les matériaux et matériels nécessaires à la réalisation.
Le Centre de Formation Professionnelle de Mahajanga est le seul Etablissement de Formation Technique et Professionnelle de la côte Nord-Ouest de Madagascar qui forme les jeunes en CONSTRUCTION NAVALE EN BOIS. Le budget alloué par l’Etat est trop faible au regard des besoins en renforcement des capacités du personnel, alors que les moyens de transport maritimes et fluviaux sont nécessaires et indispensables pour le désenclavement des zones côtières inaccessibles par voie terrestre. Les matériels sont vétustes et les installations électriques sont usagées.
La zone d’intervention est la Région BOENY.
Boeny est l'une des vingt-deux régions de Madagascar. Elle est située dans la province de Mahajanga, dans l'ouest de l'île. Elle est frontalière de la région de Sofia au nord-est, de Betsiboka au sud et de Melaky à l'ouest. La capitale de la région est Mahajanga.
La population est estimée à 570 000 en 2005 et la superficie est de 31 046 km².
La population de Boeny est appelée Sakalava, et fait partie des 18 ethnies de Madagascar.Une des particularités des Sakalava est la vénération des ancêtres qui se pratique dans des lieux appelés DOANY et peut s’organiser par des manifestations cultuelles et culturelles telles que le FANOMPOAMBE, le SOBAHYA et le festival d’ANGONOKY entre autres.
Située sur la partie Nord-Ouest de l’île, la Région Boeny est composée des six Districts dont Mahajanga I comme Chef-lieu de Région, Mahajanga II au nord, Soalala à l’extrême sud-ouest, Mitsinjo à l’ouest, Marovoay au centre–sud et Ambato-Boeni à l’est. La Région occupe une superficie totale de quelques 29.830 Km².
Elle est délimitée :
- Au Nord par la Région de Sofia
- A l’Est par la région de Betsiboka
- Au sud par la région de Melaky
Donnant sur la mer, du côté du Canal de Mozambique, la Région Boeny possède un relief varié :
- Sur la région littorale, de vastes plaines fertiles qui longent les grands fleuves et la côte maritime (plaines de Madirovalo, d’Anjiajia, d’Ambato-Boeni, grande plaine rizicole de Marovoay, plaines de Mitsinjo, …) ;
- Des zones sablo-gréseux : transition entre plateau et Baiboho.
Les potentialités régionales sont :
- Pêche et aquaculture :
Avec les 630 Km de côte, les 9000Ha de terrains aménageables en aquaculture et plus d’une centaine, de lacs ; la pêche et l’aquaculture constituent le poumon de l’économie régionale.
- Agriculture :
Le réseau hydrographique particulièrement dense, les bonnes conditions climatiques, géologiques et pédologiques confèrent à la Région Boeny une vocation agricole, avec une forte potentialité en cultures vivrières, de rente et fruitière. L’anacarde, le coton, le tabac, la canne à sucre connaissent une grande expansion.Certaines filières sont appelées à se développer, telles les cultures maraîchères (tomates, concombres), et la culture d’arachides huilières.La culture rizicole tient une première place pour une production destinée au marché régional et national (Marovoay constitue un grenier à riz pour Madagascar).
- Tourisme :
L’écotourisme, le tourisme balnéaire, le tourisme culturel, le tourisme d’affaires, ou le tourisme cynégétique peuvent y être proposés. Cette région compte trois parcs nationaux.
- Energie et Mines :
L’énergie utilisée pour l’éclairage des villes et pour l’usage du secteur privé est à base thermique. Les Chefs-lieux de districts sont électrifiés. Certains villages le long de la RN4 sont éclairés avec des panneaux solaires. Le pétrole lampant assure l’éclairage de la plupart des foyers ruraux. Le charbon de bois constitue le principal combustible à usage domestique.Les ressources minières de la Région correspondent principalement à des produits à vocation industrielle : un gisement de fer (réserves de 300 millions de tonnes de minerais) à Soalala, de célestite dans le district de Mitsinjo, des dérivées de roches calcaires, de gypse à Mahajanga II, des ammonites et des fossiles dans la zone de Marovoay et Ambato-Boeny.
- Secteur forestier :
Les conditions naturelles de la Région Boeny contribuent à la diversification des formations végétales qui offrent d’importantes ressources allant des bois d’œuvre aux bois précieux, en passant par les fibres végétales telles le raphia et le satrana. Les ressources forestières de la Région s’étalent sur une surface de 667640 Ha. Les unités de transformation sont peu nombreuses, la plupart est concentrée à Mahajanga I et évolue dans l’informel.
- Artisanat :
Compte tenu des richesses en matières valorisables tels les bois précieux, le célestite, les sous-produits de bovidés, le raphia, le satrana, l’artisanat constitue pour la majorité de la population une source de revenu d’appoint.
Les investissements privés se concentrent principalement dans le secteur tertiaire : services, commerces, hôtellerie et restauration. Le domaine de l’halieutique (pêche et aquaculture) tient une place importante en termes de volume d’investissement et d’emplois.
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